Vingt Petits Doigts et un Brin de Patience…

Entre deux sessions Dirndl, j’ai quand même trouvé un peu de temps pour le scrapbooking. Petit album souvenir basé sur le principe des accordéons. Niveau matériel il vous faut du carton bien épais (utilisé en cartonnage normalement), du kraft adhésif (matériel d’encadrement), des papiers de couleurs, perforatrices, tampons encreurs, poudre à embosser… tout dépend de votre imagination !

J’essaierai de faire un tutoriel la prochaine fois que je me lance dans la confection d’un modèle similaire. Le principe est simple, les pages sont découpées dans le carton puis assemblées entre elles avec le kraft adhésif. Après vient l’étape décoration et scrapbooking avec les techniques “classiques”: tampons encreurs, poudre à embosser, ciseaux cranteurs, perforatrices…

Voici le résultat du mien :

Bonne semaine !

Anne-Lise a fini les jupes. Les fronces étant malheureusement trop larges, nous n’arrivions pas à les faire régulières. Anne-Lise a donc entrepris de les fixer deux à deux sur deux rangs, comme pour les smocks. Voilà comment ça donne:
Celle d’Anne-Lise

Et la mienne

J’ai ensuite ajusté la taille de la jupe avec le haut pour qu’Anne-Lise fasse quelques fronces de plus

On épingle…

… et on pique!

J’ai ensuite fait les plis plats du devant et voilà ce que ça donne:

Je recycle un peu pour vous montrer mon trendy chale (clique).
Je l’ai réalisé en mélange alpaga je-ne-sais-plus-quelle-couleur et plumette marron glacé de la droguerie. Il date de mai je crois.

Edit: Au fait, je suis dans la gallery

Il fallait faire une boulette, ça y’est c’est fait.
Avant de finir d’assembler un des devants de mon haut, j’ai repassé la chose. Manque de pot, il n’y avait plus d’eau dans le fer. Je vous laisse deviner la suite:

Il a fallut redécouper la pièce, surfiler et réassembler. Finalement on s’est dit que c’était pas plus mal que ça se soit passé à ce moment là et pas à la toute fin… On fera dorénavant beaucoup plus attention. J’ai pu ensuite finir les deux hauts sans encombre.
Voilà le mien:

Pendant ce temps Anne-Lise a fini son tablier fushia qu’elle a smocké (à la main toujours, cette fille m’épate):

Petit zoom sur les smocks, je vous assure qu’elle y a passé du temps!

Voilà, ça commence à prendre forme.
Pendant que j’assemble les hauts, Anne-Lise fronce les jupes. Oui, à la main. Oui, oui. La preuve:

Le principe est simple, Anne-Lise a trouvé de l’aide ici. C’est en allemand, désolées! Il faut coudre un tissus à carreau ou à pois sous le tissus à froncer et piquer avec du coton perlé (à la main) tous les cms. Nous avons opté pour un tissus à pois espacés d’un centimètre. Il s’avérera plus tard qu’un centimètre était un peu trop long, ce qui donnera des fronces trop larges. Mais nous avons trouvé la parade, on vous montrera plus tard.

Et ma part de travail:

Ce sont: le dos et le devant droit de mon dirndl. Sur le devant il faut faire un arrondi qui suivra la forme des seins, pour faire le décolleté, ce fut assez dur à piquer, j’ai recommencé plusieurs fois (sachant qu’il y a la doublure, deux cotés et deux dirndl). Le résultat est pas trop mal mais pas très symétrique si on y met le nez dessus.

Nous y voici: la découpe. Les tissus ont été lavé, séché et repassé histoire d’éviter les surprises… Les tissus des jupes s’effilochent, il faudra bien les surfiler.

Comme vous pouvez le constater, les garçons nous ont aidé à préparer l’apéro.

Je ne sais plus ce qui passait à la télé sûrement du foot ou un grand prix…

Le surfilage est, je trouve, la partie la plus pénible. Ça prend du temps, mais on ne voit pas les progrès réalisés, très frustrant.

Première étape: trouver un patron. Après avoir cherché en vain des patrons sur les traditionnels burda et autres magazines de couture, nous avons découvert la très sérieuse dirndl revue (clique clique).
Nous choisirons le modèle n°7 qui est le moins cucu l’un des plus joli et surtout qui parait le plus simple à réaliser.
La revue est super, les photos très belles, mais ils auraient pu faire un effort sur la planche de patron à recopier: un vrai sac de nœud impossible à déchiffrer par endroit.

Deuxième étape: les tissus. Nous avons eu de la chance, nous sommes tombées sur de bonnes affaires. Deux fois 2m de tissus noirs pour les jupes, deux fois 1m de tissus pour les hauts, deux fois 1m de doublure et quelques mètres de tissus fantaisies pour les tablier (oui on s’est fait plaisir)!
Mon dirndl sera donc orange avec la jupe noire, un tablier orange et un autre gris argenté. Celui d’Anne-Lise sera cassis avec la jupe noire, un tablier cassis dans les mêmes tons et un autre fushia.

Fin juin 2009, l’idée est lancée… nous aurons des « Dirndl » faits-maison pour la Wies’n.

Pour ceux qui ne seraient pas familiers de ces mots allemands, bavarois pour être précises, à l’orthographe impossible, voici quelques précisions :

La “Wies’n” est plus connue sous le nom d’ « Oktoberfest » ou de « Fête de la Bière », mais oui bien sûr que vous connaissez ;-).   Et si la bière coule à flot, c’est aussi l’occasion de sortir son plus beau « Dirndl », cette robe typique allemande qui fait rêver ces messieurs… Donc voilà le projet de l’été 2009, les réaliser nous-mêmes.

Un peu plus tard est venue la deuxième idée… lancer notre Blog pour vous présenter nos grandes et petites réalisations. Entre temps les Dirndls ont avancé, pas aussi rapidement que les photos vont pouvoir être postées, mais les délais vont être tenus !!!

N’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Bis Bald !

Laure et Anne-Lise