Vingt Petits Doigts et un Brin de Patience…

Alors voilà lors de notre dernière sortie à la Wiesn s’est posé un problème capital: quel sac prendre??
Du coup je me suis lancée à la recherche d’un modèle simple, réalisable en une soirée… et j’ai trouvé! Le Very Very Easy Bag (apparemment tiré d’un livre de couture japonais). Le tutorial (enfin un de ceux proposés, mais à mon goût très bien fait) se trouve ICI.
En plus, ça m’a permis d’apprendre à faire des boutonnières avec ma machine! et c’est vraiment très simple!!

Préparation et surfilage:

Les boutonnières:

Passage des rubans/anses:

Et le résultat!

Bon j’avoue, le sac présenté ci-dessus est le n°2… je voulais un petit sac mais j’ai vraiment trop réduit les proportions pour le premier… mais maintenant j’ai un porte-monnaie super mignon!

Et voici quelques photos “en situation” pour clore le projet dirndl 2009…

Bon je suis un peu en retard mais de toute façon je n’avais pas encore eu l’occasion de profiter de la Wiesn cette année… mais je compte bien changer les choses cette semaine et déambuler dans les allées avec mon nouveau Dirndl!!! (dès cet après-midi d’ailleurs!!!)

Alors il ne faut pas croire mais les finitions c’est quand même pénibles à faire! Ajuster les bretelles, faire les ourlets, rajouter le ruban de bordure… ça prend du temps tout ça mais ça fait vraiment la différence…

Avant finition:

Et tout fini!!!

Zoom sur les finitions:

Voilà c’est fini, quelques photos pour vous montrer tout ça:

Juste à temps pour la Wies’n, qui a commencé samedi.

Et voilà avec le tablier orange, à la Wies’n justement. C’était lundi.

Vous préférez lequel?

Je me suis lancée dans la confection de mon deuxième tablier, le gris. Pas le temps (et le courage) de faire des smocks, de toute façon je crois que le tissu ne s’y prête pas. Pour les fronces, j’ai appliqué la même méthode que décrite ici:

J’ai serré et fixé les fronces à la machine:

C’est le plus régulier que j’ai réussi à faire, c’est pas très facile en fait. Si vous avez des suggestions d’ailleurs…

J’ai fixé les crochets sur le haut et voilà:

Tout est dans le titre. J’en ai bavé. À part deux ou trois fermetures montées pour des petites trousses, ce sont les premières que je monte. Et c’est pas facile facile.
J’ai du coudre, découdre, recoudre, redécoudre… mais à force de persévérance, j’y suis arrivée.

Je suis un peu déçue des finitions du mien (mais c’était le premier), mais j’ai eu de la chance les coutures tombent pile en face. Par contre, un motif se trouve pile sur la couture, ce qui rend l’ouverture et la fermeture de la chose difficile. J’y penserai la prochaine fois.

Il faut bien ajuster la couture pour que le décolleté soit harmonieux et suffisamment serré.

Pour celui d’Anne-Lise, j’avais la technique, ça a donc été plus rapide. Mais les coutures ne sont pas exactement alignées à la limite de la jupe: il doit y avoir un demi centimètre. Ça ne se verra évidemment pas vu que l’on porte des tabliers, mais c’est dommage. (Non pas de photos, je n’en ai pas!)
EDIT de Anne-Lise: voici la photo… et moi je dis: “si on ne le sait pas, il n’y a rien à signaler!”

Ensuite il faut ajuster les bretelles, je les ai bien remontées histoire que le décolleté soit… pigeonnant, et l’effet est super. J’ai fini en cousant à 2mm du bord pour fixer les coutures.

Lors de nos recherches internet pour trouver des conseils pour la réalisation de nos Dirndl, on a trouvé un blog super bien fait, mais en allemand (lien ici) et surtout on a craqué devant le smockage du tablier… Le problème étant de réussir à reproduire la même chose…
Nous avons utilisé comme tissu repère le même tissu à points que pour les jupes et cette fois l’espacement était parfaitement adapté ! Les fils de fronce ont été posés au fil de coton blanc. Après il faut réussi à comprendre le schéma présenté sur le blog cité précédemment.

Le principe paraît assez simple, les sommets des fronces doivent être réunis deux par deux, et en décalage par rapport à la ligne précédente pour former les losanges. Après de multiples essais, quelques heures (voir quelques jours…) d’acharnement, le résultat est là et plutôt satisfaisant…

Anne-Lise a fini les jupes. Les fronces étant malheureusement trop larges, nous n’arrivions pas à les faire régulières. Anne-Lise a donc entrepris de les fixer deux à deux sur deux rangs, comme pour les smocks. Voilà comment ça donne:
Celle d’Anne-Lise

Et la mienne

J’ai ensuite ajusté la taille de la jupe avec le haut pour qu’Anne-Lise fasse quelques fronces de plus

On épingle…

… et on pique!

J’ai ensuite fait les plis plats du devant et voilà ce que ça donne:

Il fallait faire une boulette, ça y’est c’est fait.
Avant de finir d’assembler un des devants de mon haut, j’ai repassé la chose. Manque de pot, il n’y avait plus d’eau dans le fer. Je vous laisse deviner la suite:

Il a fallut redécouper la pièce, surfiler et réassembler. Finalement on s’est dit que c’était pas plus mal que ça se soit passé à ce moment là et pas à la toute fin… On fera dorénavant beaucoup plus attention. J’ai pu ensuite finir les deux hauts sans encombre.
Voilà le mien:

Pendant ce temps Anne-Lise a fini son tablier fushia qu’elle a smocké (à la main toujours, cette fille m’épate):

Petit zoom sur les smocks, je vous assure qu’elle y a passé du temps!

Voilà, ça commence à prendre forme.
Pendant que j’assemble les hauts, Anne-Lise fronce les jupes. Oui, à la main. Oui, oui. La preuve:

Le principe est simple, Anne-Lise a trouvé de l’aide ici. C’est en allemand, désolées! Il faut coudre un tissus à carreau ou à pois sous le tissus à froncer et piquer avec du coton perlé (à la main) tous les cms. Nous avons opté pour un tissus à pois espacés d’un centimètre. Il s’avérera plus tard qu’un centimètre était un peu trop long, ce qui donnera des fronces trop larges. Mais nous avons trouvé la parade, on vous montrera plus tard.

Et ma part de travail:

Ce sont: le dos et le devant droit de mon dirndl. Sur le devant il faut faire un arrondi qui suivra la forme des seins, pour faire le décolleté, ce fut assez dur à piquer, j’ai recommencé plusieurs fois (sachant qu’il y a la doublure, deux cotés et deux dirndl). Le résultat est pas trop mal mais pas très symétrique si on y met le nez dessus.